




grand prix 5O5 douarnenez 2026

📷 Photos Christophe Favreau
2026 : Deuxième édition du Grand Prix 5O5 Douarnenez
Après le succès de l’édition 2025 et forts de l’expérience des Championnats de France 2019 et 2024 de la classe 5O5, la Société des Régates de Douarnenez annonce la deuxième édition de son événement annuel dédié aux Cinquo : le Grand Prix 5O5 Douarnenez, qui se tiendra du 30 avril au 2 mai 2026.
Cette compétition réunira des équipages de Cinquo dans la baie de Douarnenez, offrant un cadre agréable pour allier performance sportive et convivialité.
Le Grand Prix 5O5 Douarnenez fait également partie du circuit 2026 de la Coupe de France de 5O5, qui comprend quatre étapes.
Rejoignez-nous pour participer à cette nouvelle épreuve nautique.

PROGRAMME PRÉVISIONNEL :
Jeudi 30 avril :
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9h00 à 12h00 : Confirmation des inscriptions 
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12h00 : Briefing 
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13h00 : Départ sur l'eau 
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14h00 : 1er signal d'avertissement 
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Retour de mer 
Vendredi 1er mai :
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9h30 : Briefing 
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10h00 : Départ sur l'eau 
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11h00 : 1er signal d'avertissement 
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Retour de mer 
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20h00 : Repas des équipages 

Samedi 2 mai :
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9h30 - Briefing 
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10h00 : Départ sur l'eau 
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11h00 : 1er signal d'avertissement (pas de signal d’avertissement après 15h) 
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Remise des prix après les courses 
Histoire du 5O5
Naissance d’une légende
C’est en 1954 qu’est né le 505. John Westell en est le créateur. John avait créé un dériveur à deux équipiers révolutionnaire, le Coronet, plus grand de près d’un mètre que l’actuel Cinquo ; c’est à la demande de l’association des Canetons, qui était à la recherche d’un plan performant, qu’il a modifié le Coronet pour qu’il soit compatible avec les restrictions de la série des Canetons. Le Cinquo était né et une légende avec …
Le Cinquo : un cocktail d’innovations
La coque planante dont le design aura influencé presque toutes les séries qui ont été dessinées depuis, le trapèze qui remplaçait la planche de rappel, les déflecteurs de la coque, le spinnaker qui fait sa première apparition sur un dériveur, les caissons conçus pour servir de réserve de flottabilité et les volets autovideurs permettant de vider le bateau en quelques secondes après avoir redressé le bateau. Son design n’a pas évolué hormis l’adjonction de l’avaleur de spi en avant de l’étai. Le Cinquo est un dériveur très rapide, il plane très facilement même au près serré, seul un Flying Dutchman très bien mené peut rivaliser avec le Cinquo parmi les dériveurs monocoques dans une régate de plusieurs jours avec des conditions changeantes … Le bateau est très toilé puisqu’il porte un peu plus de 16 mètres carrés de voile au près et presque 45 dans les bords de largue. Le 505 reste toutefois un bateau marin, très maniable, il est sûr et se redresse très facilement.
Un bateau fantastique
Il est très sensible aux réglages des voiles, du mât et de la dérive et il requiert de son nouvel équipage un apprentissage méticuleux où le hasard n’a que peu de place. Il est passionnant à découvrir et plus encore lorsqu’on le maîtrise parfaitement. Le Cinquo procure des sensations fantastiques et très fortes en particulier durant les bords de largue où la coque déjauge aux deux tiers et la vitesse dépasse les 20 nœuds. Le Cinquo est beau ! le design de sa coque est très fin, les entrées d’eau magnifiques, sa surface mouillée est très faible, les lignes d’eau très fines à l’avant s’évasent vers l’arrière où elles sont plates, ce qui permet au bateau de planer si facilement. Ses déflecteurs lui permettent de ne jamais enfourner comme le font si facilement d’autres engins rapides. Le pont du bateau est bombé et brillant, le cockpit est en revanche fonctionnel et les caissons constituent d’excellentes réserves de flottabilité.
Voir un Cinquo planer sous spi est un spectacle magnifique dont on ne se lasse pas surtout quand la coque s’est cabrée aux deux tiers… Les premiers bateaux ont été construits en bois moulé et vernis. Ils sont superbes et sont aussi beaux et précieux que de magnifiques instruments de musique ! Les coques d’aujourd’hui ont gagnés en rigidité et sont construites en sandwich polyester, ép oxy ou matériaux composites. La jauge impose un poids minimum de 127,4 kg sans les voiles.
La série s’est beaucoup développée dans le monde puisqu’aujourd’hui la classe est présente dans 18 pays : en Europe, aux Etats Unis, au Canada, en Asie, en Australie, Nouvelle Zélande et en Afrique australe. Il y a de nombreux constructeurs actifs dans le monde, principalement en Australie, aux Etats Unis et en Europe.
Il existe plus de 9 000 bateaux immatriculés dans le monde et la série s’accroît d’environ 50 unités par an. La série a couronné de très nombreux champions tels Paul Elvström, les frères Pajot et des marins célèbres y ont goûté tels Paul Cayard, Dennis Conner, Peter Blake. Les Français ont souvent brillé dans cette série où Marcel Buffet, Nicolas Loday et les frères Pajot ont décroché tour à tour le trophée suprême de champion du monde de la série.

Caractéristiques
Équipage : 2
 
Longueur : 5,05 mètres d’où il tient son nom prononcé « Cinquocinq »
Largeur : 1,88 mètre au liston et 1,24 mètre à la flottaison, cette différence s’explique par la présence de chaque côté de déflecteurs qui chassent l’eau et accroissent le moment de rappel de l’équipage.
Surface des voiles :
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Grand voile : 12,30 mètres carrés ; 
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Foc : 4,94 mètres carrés, le guindant du foc est de 4,57 m si le bateau est amuré à l’avant et de 4,40 m s’il possède un avaleur de spi placé en avant de l’étai ; 
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Spinnaker : 27 à 29 mètres carrés ; 
Poids minimal en ordre de marche : 127 kg 400 sans voiles.
Les partenaires du Grand Prix 5O5 Douarnenez









